Ultra moderne solitude (Souchon-Voulzy) Les cadors (Souchon) Quand je serai KO (Souchon) La chanson parfaite (Souchon) comédie (Souchon) en duo avec Jane Birkin Dandy (Souchon-Voulzy) J'attends quelqu'un (Souchon-Voulzy) La beauté d'Ava Gardner (Souchon) Normandie Lusitania (Souchon-McNeil-Langolff) On se cache des choses (Souchon)
L'album de la révélation. Celui qui permet à Souchon de devenir immensément populaire dans toutes les couches de la société : les jeunes, les vieux, les cadres, les ouvriers, les profs romantiques, les banquiers nostalgiques et les poêles à mazouts.
D'un coup, d'un seul, tout le monde (ou presque) aime Alain Souchon et il faut dire qu'il y a de quoi. Cet album est un véritable bijou, un autre chef d'oeuvre à son actif.
Alain Souchon avait trente ans à la sortie de son premier album en 1974, il en a 44 cette année-là, et on a vraiment l'impression que ce disque est celui de la maturité.
"Ultra Moderne Solitude"
Encore une chanson sublime sur la solitude.
(Pourquoi ces rivières soudain sur les joues qui coulent, dans la fourmilière, c'est l'ultra moderne solitude)
"Les Cadors"
Alain Souchon utilise ici des termes peu connus (c'est quoi un cador? c'est quoi Saint Maur, Chateauroux Palace?) mais qui font mouche. On comprend TRES BIEN de quoi il veut parler, la frustration d'être toujours en bas. L'éternelle lutte des classes. Une chanson qui va devenir un classique de son répertoire.
(Les cadors on les retrouvent aux même places, nickel. Les autres c'est St. Maur, Chateauroux Palace, plus d'ciel.
Le même désir de pas d'mort, de l'amour encore et encore, les enfants sont comme les enfants et pourtant...)
"Quand J'serai KO"
La réponse d'Alain Souchon au "When I'm 64" de Paul Mccartney, dans un même style suranné .
(Quand j'serai KO, descendu des plateaux de phono, poussé en bas par des plus beaux des plus forts que moi, est-ce que tu m'aimeras encore dans cette petite mort?)
"La Beauté d'Ava Gardner"
Une chanson incroyable, d'une simplicité et d'une beauté folle. Souchon possède ce talent incroyable de déclencher des sentiments très forts avec très peu de mots, et de mettre le doigt là où ça fait bobo.
(J'aime les regretteurs d'hier, qui trouvent que tout ce qu'on gagne on le perd. Qui voudraient changer le sens des rivières. Retrouver dans la lumière, la beauté d'Ava Gardner.)
Alain Souchon avait mis trois ans pour sortir cet album, il faudra attendre cinq ans pour son prochain, mais l'attente vaudra largement le coup.
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
Tout post qui ne sera pas en rapport de très près avec le sujet de cette rubrique sera éliminé sans autres explications et ceci afin d'améliorer la lisibilité de l'ensemble.
Dernière édition par Pascal le Dim 19 Juil 2009 - 11:11, édité 1 fois
kristie Admin en second
Nombre de messages : 6599 Age : 54 Localisation : Fenain dans le nord Date d'inscription : 19/08/2008
Voici ma contribution (enfin!) sur l'album Jamais content
Jamais content
J'ai regroupé les thèmes abordés par chaque couplet, tout d'abord critique sur la bourgeoisie
"Voulaient que j'aille faire le charmant Chez des amis de mon grand-père Des pharmaciens des notaires Qui me trouvaient carrément vulgaire très ordinaire "
Ensuite sur l'armée
"Ils voulaient que je tombe des avions Accroché à un champignon "
Contre la mode "J'me teignais les cheveux les sourcils Pour être plus brun pour faire viril "
sur les compromis que l'on peut faire dans sa vie "Une commande pour chanteur pas bien Fallait que j'dise France Américain "
enfin sur la société capitaliste "Que je fasse dessous de table homme de paille Construire des tours de carton bleu" Enfin tout ça pour dire qu'il en ait revenu de tout ça puisqu'il n'est "jamais content". Peut-être un rejet de toute cette société qui sonne encore assez juste.
J'ai perdu tout ce que j'aimais On retrouve des thèmes chers à Souchon, comme l'abandon (c'est fou le nombre de fois qu'il est largué...) mêlé à celui de la mer. Sa tristesse est "mélancolique" alors qu'il parle de suicide: le dépit amoureux chez Souchon est toujours assez léger par sa musique et par le vocabulaire employé alors qu'il parle de choses dramatiques comme le suicide en l'occurence ici.
"C'est une mélancolie banale Vodka orange et Gardénal "
"Laisse les camélias le revolver "
De plus la nature chez lui semble toujours consolatrice
"C'est pas un décor bord de mer "
Poulailler's song
Ma préférée!! La métaphore de la volaille pour parler de la bourgeoisie triomphante de l'époque était très bien trouvée mais ce n'est pas qu'une charge contre le racisme, on repère aussi une référence aux ouvriers des congés payés:
"Tous ces campeurs sous mes persiennes Mais comprenez-moi c'est dur à voir Quels sont ces gens sur mon plongeoir "
Contre la jeunesse bohême de l'époque qui révait d'autre chose:
"Que font ces jeunes assis par terre Habillés comme des traîne-misère On dirait qu'ils n'aiment pas le travail Ça nous prépare une belle pagaille "
Parfois on a même l'impression d'entendre Valéry Giscard d'Estaing dans les derniers commentaires...
La p'tite Bill
Thème de la solitude en effet comme tu as déjà dit mais pas seulement, on retrouve aussi l'amour romantique que Bill attend comme Emma Bovary en fait...
Y a d'la rumba dans l'air
J'ajoute juste que c'était le générique de l'hôtel de la plage, gros succès populaire français de l'époque.
Allö maman bobo
Je citerai l'intéressé: " C'était une histoire vraie, j'avais appelé ma mère après être tombé à skis - c'était quand même curieux d'appeler sa mère à 30 ans, pour une chute à skis... " Il regrette juste que cette chanson lui ait donné une image d'homme fragile, bien dans cette époque, image qui lui a collé longtemps.
L'autorail
Une bluette pour moi sur les charmes (!) des voyages en train qui me laisse un peu froide (je suis fâchée depuis longtemps avec la SNCF, à cause d'un controleur.. enfin bref!)
Bon, c'est tout sur cet album...
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
Wow, qu'est-ce que je suis content d'avoir eu cette initiative, tu prends ton temps mais chapeau
Félicitations!
Pour "Poulailler's song" on a effectivement l'impression d'une imitation de VGD'E vers la fin du morceau.
Par contre tu es sûr pour l'Hôtel de la plage (un film pour ados qui m'avait marqué quand j'était ado.....ah Anne Parillaud ), car je ne me souviens pas de cette chanson dans ce film?
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
J'ai publié nos textes sur "Jamais Content". J'ai juste omis la mention de l'Hôtel de la plage car j'aimerais une confirmation. La chanson d'Alain Souchon n'est pas mentionnée ni sur la page wikipedia, ni sur IMDB.com.
kristie Admin en second
Nombre de messages : 6599 Age : 54 Localisation : Fenain dans le nord Date d'inscription : 19/08/2008
Titres : Les jours sans moi (Souchon-Voulzy) Toto 30 ans (Souchon-Voulzy) Poulailler's song (Souchon-Voulzy) Portbail (Souchon) Tout me fait peur (Souchon-Voulzy) Le bagad de Lann Bihoué (Souchon-Voulzy) Les cadors (Souchon) La beauté d'Ava Gardner (Souchon) Casablanca (Souchon-McNeil) J'ai perdu tout ce que j'aimais (Souchon-Voulzy) Ballade de Jim (Souchon-Voulzy) Y'a d'la rumba dans l'air (Souchon-Voulzy) On s'aime pas (Souchon-Voulzy) On se cache des choses (Souchon) J'veux du cuir (Souchon-Voulzy-McNeil) La chanson parfaite (Souchon) C'est comme vous voulez (Souchon-Voulzy) Ultra moderne solitude (Souchon-Voulzy) Quand je serai KO (Souchon) On avance (Souchon-Chedid) S'asseoir par terre (Souchon) Bidon (Souchon-Voulzy)
Seul album d'Alain Souchon que je ne possède pas, je n'en parlerais donc pas.
kristie Admin en second
Nombre de messages : 6599 Age : 54 Localisation : Fenain dans le nord Date d'inscription : 19/08/2008
Foule sentimentale (A.Souchon) L'amour à la machine (A.Souchon) Sous les jupes des filles (A.Souchon) Les regrets ((A.Souchon-Voulzy) Les filles électriques (A.Souchon) Arlette Laguiller (A.Souchon-Voulzy) Chanter c'est lancer des balles (A.Souchon) Sans queue ni tête (A.Souchon-Voulzy) Le fil (A.Souchon-P.Souchon) Le zèbre (A.Souchon-Petit) C'est déjà ça (A.Souchon-Voulzy)
C'est suprenant comme certains albums peuvent passer inaperçus tandis que d'autres marquent l'imaginaire et leur époque comme ce fut le cas avec celui-ci.
Il a fallu attendre cinq ans pour pouvoir découvrir ce disque, mais quel disque! L'attente en valait vraiment la peine.
Peut-être le meilleur album, en tout cas le plus important de toute la carrière d'Alain Souchon avec ce classique instantané que fut "Foule Sentimentale" dont le succès énorme dans toutes les couches de la population, démontre bien à quel point le message contenu dans cette chanson sonne vrai : oui on nous prend pour des cons et pour des moutons aussi....des moutons cons.
Le passage "on nous Claudia Schiffer, on nous Paul-Loup Sulitzer" est un pur moment de génie, pas besoin de faire de longues phrases pour comprendre exactement ce qu'il veut dire.
Première participation de son fils Pierre Souchon sur le titre "le fil".
Loin d'inciter son public à voter Force Ouvrière, Alain Souchon parle d'"Arlette Laguiller" avec nostalgie, évoquant plutôt le côté romantique des discours communistes datant des années 60. Lorsque Mme Laguiller incitera au vote blanc lors du 2e tour des présidentielles de 2002 (Chirac contre Lepen), il en sera tellement choqué qu'il reniera sa chanson en la retirant de son répertoire de scène.
"Foule Sentimentale"
Une chanson tellement puissante qu'elle se passe de commentaires.
(Du ciel dévale, un désir qui nous emballe, pour demain nos enfants pâles, un mieux, un rêve, un cheval.
Foules sentimentales on a soif d'idéal, attirées par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales.
Foule sentimentale, il faut voir comme on nous parle comme on nous parle.)
"L'amour à la machine"
Une chanson qui parle des sentiments envolés d'un vieux couple, déguisée en pub pour lessive.
(Passez notre amour à la machine, faites le bouillir, pour voir si les couleurs d'origine peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de javel, des sentiments, la blancheur qu'on croyait éternelle, avant.)
"Sous les jupes des filles"
Le plus grand mystère de l'univers, mais qu'y a t'il donc là dessous mmmh?
(Rétines et pupilles, les garçons ont les yeux qui brillent, pour un jeu de dupe, voir sous les jupes des filles.
Et la vie toute entière, absorbée par cette affaire, par ce jeu de dupe, voir sous les jupes, des filles.
Elles très fières sur les escabeaux en l'air regard méprisant et laissant le vent tout faire elles dans l'suave, la faiblesse des hommes elle savent que la seule chose qui tourne sur Terre c'est leur robes légères.)
"Sans Queue Ni Tête"
J'adore cette chanson qui n'a pas vraiment de sens, de la philosophie à deux balles sans effort et un zeste de surréalisme, mais très fun.
(Ah je dis la paix et puis je fais la guerre je suis un habitant de la Terre nageant chez les gens à la fête avec ma trompette je fais semblant d'être, semblant d'être
et je vais en fait sans queue ni tête, sans queue ni tête pas d'chapeau pas d'braguette, pas d'braguette)
"Chanter c'est lancer des balles"
Qui mieux que Souchon pouvait expliquer l'art de la chanson avec en plus une très belle mélodie?
(Chanter c'est lancer des balles des ballons qu'on tape pour que quelqu'un les attrape et que ça be-bop-a-lullap des ballons d'hélium pour faire monter les hommes au dessus d'la pluie dans l'solarium)
"C'est déjà ça"
Peut-être la plus belle chanson de tout l'album et superbe chanson sur l'immigration.
Sublime...
(Je sais bien que rue d'Belleville, rien n'est fait pour moi, mais je suis dans une belle ville, c'est déjà ça. Si loin de mes antilopes, je marche tout bas, marcher dans une ville d'Europe c'est déjà ça.
Et je rêve que Soudan mon pays soudain se soulève, oh oh, rêver c'est déjà ça.
...
Pour vouloir la belle musique, Soudan mon Soudan, pour un air démocratique on t'casse les dents, pour vouloir le monde parlé, Soudan mon Soudan, celui d'la parole échangée, on t'casse les dents.)
Le sommet de sa carrière...
Dernière édition par Pascal le Mar 28 Juil 2009 - 12:06, édité 3 fois
kristie Admin en second
Nombre de messages : 6599 Age : 54 Localisation : Fenain dans le nord Date d'inscription : 19/08/2008
Titres : Chanter c'est lancer des balles (Souchon) Manivelle (Souchon-Voulzy) Frenchy bébé blues (Souchon) Les regrets (Souchon-Voulzy) Les bergères (Souchon) histoire Ultra moderne solitude (Souchon-Voulzy) Les cadors (Souchon) Courrier (Souchon) Rame (Souchon-Voulzy) Arlette (Souchon-Voulzy) Lettres aux dames (Souchon) Les écureuils (Souchon) histoire Somerset Maugham (Souchon-Voulzy) C'est déjà ça (Souchon-Voulzy) On s'aime pas (Souchon-Voulzy) Le fils pape (Souchon) histoire Le fil (A.Souchon-P.Souchon)
Sans queue ni tête (Souchon-Voulzy) Allo maman bobo (Souchon-Voulzy) Le bagad de Lann Bihouë (Souchon-Voulzy) Quand je serais KO (Souchon) Sous les jupes des filles (Souchon) L'amour à la machine (Souchon) La ballade de Jim (Souchon-Voulzy) Foule sentimentale (Souchon) Medley : 1- J'ai dix ans (Souchon-Voulzy) 2- Poulailler's song (Souchon-Voulzy) 3- On avance (Souchon-Chedid) Bidon (Souchon-Voulzy) Jamais content (Souchon-Voulzy) Les filles électriques (Souchon)
Pour moi, sans problème, le meilleur album live d'Alain Souchon et pour deux raisons : D'abord un choix de chansons en béton, aucun temps mort, que du bon avec un Alain Souchon au top de sa forme.
Ensuite trois textes inédits, trois petites histoires absolument délirantes :
"Les bergères" raconte la tristesse de la vie des bergères à l'époque médiévale.
"Les écureuils" raconte comment il a perdu sa petite Sharon Stone personnel à son meilleur ami Laurent Voulzy habillé d'une cape et porté par quatre serviteurs.
"Le fils pape" raconte comment Alain voulait que son fils Pierre devienne Pape.
Un must dans la carrière d'Alain Souchon.
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
Titres : Pardon (Souchon-Voulzy) Le baiser (Souchon) Tailler la zone (Souchon-Voulzy) Rive gauche (Souchon) L'horrible bye bye (Souchon-Voulzy) Au ras des pâquerettes (Souchon-Voulzy) Menti (A.Souchon-P.Souchon) Petit tas tombé (A.Souchon-P.Souchon) Une guitare un citoyen (Souchon-Voulzy) Caterpillar (Souchon)
Alain Souchon met de plus en plus de temps pour sortir un nouveau disque, 6 ans c'est très très long.
Surtout qu'à l'époque cet album m'a profondément déçu lors de la première écoute.
Pourtant, il possède son lot de perles comme "rive gauche" qui reste dans son répertoire ma chanson préférée, à égalité avec "Le bagad de Lann Bihouë", et mérite donc qu'on s'y attarde un peu.
Un album de toutes manières moins évident, moins universel que le précédent.
Alain Souchon travaille de plus en plus avec ses fils : Pierre co-écrit deux titres et Charles, son deuxième fils, a produit l'album. Pour info, Pierre avait formé un groupe avec le fils de Laurent Voulzy, Julien : Les Cherche-Midi. Charles a débuté une carrière de chanteur sous le nom "Ours".
"Le Baiser"
Très jolie mélodie et très beau texte.
(Le vent de Belgique transportait de la musique, des flonflons à la française, des fancy-fair à la fraise.
Elle s'est avancée, rien n'avait été organisé, autour de moi elle a mis ses bras croisés, et ses yeux se sont fermés, fermés.
Jugez ma fortune, sous l'écharpe, les boucles brunes, c'est vrai qu'en blonde j'ai des lacunes, en blonde j'ai des lacunes.)
"Tailler La Zone"
L'éternel recherche d'un monde meilleur.
(Elle rêvait de voyages de bagages, de paysages, les grosses Harley avec les chromes.
Moi mon portable et mes calmants, mon plan épargne logement, notre amour taillait la zone)
"Rive Gauche"
La tristesse de voir le paysage (ou ici la ville) que l'on aime se transformer en cauchemar de béton.
(Les chansons de Prévert me reviennent de tous les souffleurs de vers....laine du vieux Férré les cris la tempête Boris Vian ça s'écrit à la trompette.
Rive gauche à Paris, Oh mon île oh mon pays.
La vie c'est du théâtre et des souvenirs, mais nous sommes opiniâtres à ne pas mourir. A traîner sur les berges, venez voir : on dirait Jane et Serge sur le pont des Arts.
Rive gauche à Paris, adieu mon pays, adieu le jazz adieu la nuit, un état dans l'état d'esprit, traité comme le mépris, comme le Quebec par les Etats-Unis, comme nous aussi.)
"L'horrible Bye Bye"
Un titre très Voulzy, qui n'aurait pas dépareillé sur l'un de ses albums.
(Au cinéma y a James Bond, il est vraiment pas comme tout le monde, il n'a peur ni des brunes ni des blondes, y casse la gueule à tout le monde.)
"Au Ras Des Pâquerettes"
SOPHIE MARCEAU !
(Sans les mots d'amour chéris adorables, laissés sur les messagerie de portables, sans les ballons de nos berceaux qui s'envolent, sans les seins de Sophie Marceau qu'est-ce qu'on fait?
On reste au ras des pâquerettes)
"Menti"
La grande désillusion.
(Tu disais le bonheur c'est un gros pétard la révolution une forme d'art Marianne Faithfull et ses jolies dents qui claquent enroulée dans l'anorak de Jack Kerouac Katmandou et la mort à bas prix et les limousines hors de prix tout, tout était menti vieux Bob Dylan maudit tout ce que tu m'as dit c'était menti)
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
La p'tite Bill elle est malade (Souchon) Casablanca (Souchon-McNeil) Tout m'fait peur (Souchon-Voulzy) Petit tas tombé (A.Souchon-P.Souchon) Ultra moderne solitude (Souchon-Voulzy) J'étais pas là (Souchon) Au ras des pâquerettes (Souchon-Voulzy) C'était menti (A.Souchon-P.Souchon) Sous les jupes des filles (Souchon) Quand j'serais KO (Souchon) Portbail (Souchon) Foule sentimentale (Souchon) La vie ne vaut rien (Souchon) Rive gauche (Souchon) Jamais content (Souchon-Voulzy) J'ai perdu tout ce que j'aimais (Souchon-Voulzy) Le baiser (Souchon) J'ai dix ans (Souchon-Voulzy) duo avec Laurent Voulzy Frenchy bébé blues (Souchon)
Un live de plus ?
Etait-ce vraiment nécessaire?
Absolument !
Alain Souchon propose ici une relecture différente de son répertoire avec un accompagnement minimaliste : Michel-Yves Kochman (guitare), Albin De La Simone (claviers) et Fabrice Moreau à la batterie.
Une atmosphère très intime, presque unplugged, où Alain Souchon se montre parfaitement à l'aise.
Un album qui offre un très bel inédit : "la vie ne vaut rien" que l'on peut également trouver sur la compilation "Collection 1984/2001" sorti une année plus tôt.
Un autre moment rare : un duo Souchon/Voulzy, où les deux compères s'amusent sur leur premier tube "J'ai Dix Ans" .
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
Putain ça penche (A.Souchon-L.Voulzy) J'aimais mieux quand c'était toi (A.Souchon) Bonjour tristesse (A.Souchon) La vie Théodore (A.Souchon) En collant l'oreille sur l'appareil (A.Souchon) A cause d'elle (A.Souchon-L.Voulzy) Et si en plus y'a personne (A.Souchon-L.Voulzy) Le mystère (A.Souchon) Le marin (A.Souchon-P.Souchon) L'ile du dédain (A.Souchon-P.Souchon) Lisa (P.Souchon-J.Voulzy-Davidovicci-Grillet)
Un album qui me laisse de marbre à chaque nouvelle écoute, bizarrement tout le monde semble dire qu'il s'agit d'un excellent Souchon, donc ils doivent avoir raison tous ces gens.
L'album démarre en trombe avec un "putain ça penche" décapant, récitant froidement les marques à la suite comme pour dénoncer une fois de plus la société de consommation, malheureusement c'est une fausse bonne idée.
Un titre qui se veut original mais ne l'est pas tant que ça et j'ai toujours trouvé que le riff de guitare sentait le réchauffé. Malgré cela, il reste le meilleur titre de l'album. (Alain Souchon cite "Mary Quant", référence à la chanson du même nom de Laurent Voulzy)
Les morceaux qui suivent m'ennuient au plus haut point, ("on s'ennuie tellement" comme il le dit si bien) à l'exception de deux titres : "La Vie Théodore" qui possède une très belle mélodie et "et si en plus y'a personne" qui pose l'éternelle question : Dieu existe-t'il?
Particularité : le titre Lisa a été composé par les fils de Souchon et Voulzy : Pierre Souchon et Julien Voulzy.
Pas d'extrait de chanson pour moi, aucun titre ne m'inspirant réellement.
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
Rêveurs (A.Souchon-McNeil) Les saisons (A.Souchon) Ecoutez d'où ma peine vient (A.Souchon) Elle danse (A.Souchon) La compagnie (A.Souchon) 8 m2 (A.Souchon) Parachute doré (A.Souchon-McNeil-P.Souchon) Sidi Ferouch (A.Souchon-P.Souchon) Oh la guitare (A.Souchon-Aragon) Bonjour tristesse (A.Souchon) Popopo (A.Souchon-Voulzy)
D'abord je n'attendais rien de ce nouvel album, après la déception de "La Vie Théodore" et la première écoute ne m'a pas réellement enthousiasmé.
Pourtant j'aime vraiment cet album qui mérite qu'on s'y attarde. Des arrangements plus simples, moins modernes que ceux des derniers albums, me rappelant par instants ceux des premiers albums.
Un album simple mais attachant comme la pochette qui est peut-être la plus belle de toute sa discographie.
Un album qui comme pour "On Avance" en 1983, s'est produit sans Laurent Voulzy, occupé par son "Recollection" et on pouvait craindre le pire mais cette fois-ci, pas de panique, Alain Souchon nous a offert un autre grand album, prouvant qu'il est loin d'avoir encore tout dit.
Ne pouvant décemment pas sortir un album sans un seul titre de Laurent, "popopo" fut enregistré à la dernière minute, mais il est, avec "écoutez d'où ma peine vient" et "parachute doré", l'un des meilleurs titres de cet album.
"Ecoutez d'où ma peine vient"
Un magnifique réflexion sur la vie qui passe trop vite.
Précision : Janis est morte à 27 ans Précision 2 : "a hard rain's a gonna fall" (c'est une pluie dure qui va tomber) est une chanson de Bob Dylan, souvent cité dans les chansons d'Alain Souchon.
(Est-ce que c'est le TGV si vite arrivé ou la paresse de l'express du temps passé? Est-ce que c'est 87, les chaussons dans la cuisine ou le pauvre petit 27 de Janis Joplin?
Est-ce que c'est long ou court la vie?
Est-ce que c'est con ou lourd?
Les ours blancs nous regardent avec des yeux drôles est-ce qu'une "hard rain's a gonna fall"? Est-ce que c'est long, court, con, lourd?)
"Parachute doré"
Est-il besoin d'une explication de texte pour cette chanson qui tombe encore une fois au bon moment?
(Adieu mégaphones, adieu calicots, adieu représentants syndicaux, A moi le soleil et le calypso, l'ananas, la noix de coco.
Adieu Château Pétrus en costards Lanvin, adieu les jolies putes russes dans les Mystères 20.
La boîte a coulé mais pouce, on va se la couler douce, la pilule on va se la dorer, j'ai le parachute (chut) doré.)
"Popopo"
Remise en question avec humour de toute la mythologie romantique entourant Che Guevarra.
(La gueule de beau mec, le béret, le cigare au bec parfait, sur le tee-shirt d'Adriana, allons faire un tour sur internet voir si ce guérillero était vraiment le mec net)
kristie Admin en second
Nombre de messages : 6599 Age : 54 Localisation : Fenain dans le nord Date d'inscription : 19/08/2008
Sujet: Re: Alain Souchon (discographie détaillée) Dim 16 Oct 2011 - 19:44
Sa petite dernière, sympa sans plus.
Pascal Long Live Who?
Nombre de messages : 9223 Age : 61 Localisation : Urba City, Suisse Wallone Date d'inscription : 12/01/2007
Sujet: Re: Alain Souchon (discographie détaillée) Dim 16 Oct 2011 - 20:50
pas terrible, pas terrible du tout….
sirhca Smilodon
Nombre de messages : 5159 Age : 57 Localisation : Lousonna|Helvetia Date d'inscription : 15/01/2007
Sujet: Re: Alain Souchon (discographie détaillée) Dim 16 Oct 2011 - 21:00
Il fait dans les chansons pour enfants maintenant ? Attention à ne pas marcher sur les plates-bandes de notre Henri Dès national !
Bôf !
kristie Admin en second
Nombre de messages : 6599 Age : 54 Localisation : Fenain dans le nord Date d'inscription : 19/08/2008
Sujet: Re: Alain Souchon (discographie détaillée) Sam 26 Nov 2011 - 1:10