Laurent Voulzy (discographie détaillée)

Comme pour Alain Souchon, je vais écrire ici mes textes sur Laurent Voulzy et je vous encourage à poster vos commentaires et autres critiques/analyses.

Les commentaires les plus intéressants seront repris ensuite sur le site.

Tout post qui ne sera pas en rapport de très près avec le sujet de cette rubrique sera éliminé sans autres explications et ceci afin d'améliorer la lisibilité de l'ensemble.

Tout comme pour Alain Souchon, Laurent Voulzy a enregistré toute une série de singles durant les années 70 qui n'ont pas été réédités et ne le seront sans doute jamais.

DONC, l'histoire commence en 1977 avec le single "rockollection" (Souchon-Voulzy) qui existe également en maxi single.

Profitant de la vague nostalgique des 60's, Laurent Voulzy réussit à retrouver un peu l'ambiance et le son des disques de l'époque.
Il y reprend :
Little Eva (the locomotion)
The Beatles (A hard day's night)
The Beach Boys (I get around)
Them (Gloria)
The Rolling Stones (Satisfaction)

The Byrds/Bob Dylan (Mr. Tambourine Man)
The Bee Gees (Massachusetts)
Donovan (Mellow Yellow)
The Mama's & The Papa's (California Dreaming)

En 1978, c'est un 2e single qui naît : "Bubble Star" (Souchon-Voulzy)
On y retrouve le style tout à fait caractéristique de l'univers d'Alain Souchon, à la fois anti-héro tout en restant émerveillé par les feux de la rampe.

(J'ai ramé pendant 10 ans dans un bureau pas marrant
ils vont voir comme ça balance dans les assurances
laissez passer le chanteur, celui qu'est si beau en couleur
envoyez la lumière et laissez moi faire.)

L'année suivante vient le premier album :

LE COEUR GRENADINE (1979)



Le coeur grenadine (Souchon-Voulzy)
Hé p'tite blonde (Souchon-Voulzy)
Karin Redinger (Souchon-Voulzy)
Grimaud (Souchon-Voulzy)

Lucienne est américaine (Souchon-Voulzy)
En tini (Souchon-Voulzy)
Cocktail chez mademoiselle (Souchon-Voulzy)
Qui est in qui est out (Gainsbourg)

Un album qui n'a l'air de rien, avec ses jolies mélodies et ses rickenbakers 12 cordes par milliers, mais on a véritablement affaire à un petit chef d'oeuvre.

huit titres et aucun à jeter, y compris la reprise sympathique du "qui est in qui est out".

"Le coeur grenadine"

La ballade d'été qui tue, qu'est-ce que c'était bon d'écouter ça à la radio à l'époque!!!

(J'ai laissé dans une mandarine
une coquille de noix bleu marine
un morceau de mon coeur et une voile
planqué sous le vent tropical
dans un pays sucré doucement
j'suis né dans le gris par accident.)

"Hé p'tite blonde"

Ah les petites blondes !!!

Voulzy reprend le riff de "jamais content" vers la fin du morceau.

(Ils déboulent à quinze hyper sapés infects
étaler leur frime dans la soirée sélect
'tention les nanas dragouzi dragouza
je vous emmène ma chérie dans le jet à papa
la petite blonde que j'visais là-bas derrière le bar
c'était sûr elle se barre dans la villa des dollars
pitite blonde pati pas pour bibi tant pis,
j'irais pas te rechercher à dollars city)

"Karin Redinger"

Premier tour de force de Laurent Voulzy : une mélodie sublime, un très beau texte, des harmonies vocales à tomber, une guitare jazzy, un des sommet de sa discographie.

(Karin Redinger
ne venez pas voir le Sacré Coeur
laissez Paris tranquille vous êtes dangereuse dans cette ville
un Français c'est souvent sentimental.
Vous laissiez le vent montrer vos jambes en douceur
et vous m'aviez remarqué parmi les voyageurs.)

"Grimaud"

Emprunt aux Beatles (on lui pardonne c'est un fan) et encore une fois un très beau texte.

(Je mets les gaz, 300 chevaux c'est le grand rodéo,
c'est soleil à Paris on part à Grimaud,
la copine elle sourit elle dis plus un mot,
c'est longtemps qu'elle voulait quitter son boulot)

"Lucienne est américaine"

J'ai toujours adoré ce titre, sans savoir pourquoi, l'ambiance du morceau je suppose.

(On a été obligé d'changer d'café et d'quitter le quartier
parce que maintenant Lucienne est américaine.
On a vendu le pavillon il nous fallait des ronds
parce que maintenant Lucienne est américaine
A nous les nuits d'Californie.)

"Cocktail chez mademoiselle"

L'un de mes préférés de cet album et encore une fois un texte absolument génial et des solos de guitare à tomber.

(Moi j'suis venu pour intimité,
pour douceur en particulier,
cigarettes sur la table de nuit,
tu m'as dit "viens ici avant minuit cette nuit"
mais y'a du monde chez Mademoiselle
c'est le cocktail chez Mademoiselle.

Il pleut sur la terrasse
sur tes lèvres un goût de fraise,
c'est le cocktail, Mademoiselle.
Y'a plus personne chez Mademoiselle,
moi et elle.)

Super, après Souchon! Je crois que j'ai presque tout aussi à la maison mais si je suis aussi longue qu'avec Alain, tu vas m'en vouloir, je verrai si je trouve le temps maintenant que le boulot a recommencé

Prends ton temps Kristie, rien ne presse.

En 1980, peu de temps après "Le Coeur Grenadine" paraît un titre très rare (je ne l'ai jamais retrouvé sur aucune compilation) : "Paris-Strasbourg" (ou le contraire je ne me souviens plus) chanson sympa mais sans grand génie sur la course du même nom, possédant un peu le même son que celui de l'album.

Plus tard en 1980, Voulzy va prouver son talent d'arrangeur/producteur avec un nouveau single : "Surfing Jack" .

Un titre très fun, super bien produit, avec choeurs de filles en délires, et un refrain sympa :
"pour faire la nique aux scouts pervers de la trop vieille Angleterre, we all move notre derrière".

En 1981, un nouveau single, le petit frère de Surfing Jack, toujours aussi fun et sympatoche : "Idéal Simplifié" et son refrain que j'adore "Oh chérie come on, ça fait pas pipi loin mais qu'est-ce que ça sonne"


Mais Laurent Voulzy tiens à être pris au sérieux et il va passer 13 mois tout seul dans son studio pour au final, en sortir un autre chef d'oeuvre :

BOPPER EN LARMES (1983)



Bopper en larmes (Souchon-Voulzy)
Mayenne (Souchon-Voulzy)
Black poule (Souchon-Voulzy)
Meu samba pra voce (Voulzy-McNeil)
L'océane (Voulzy)
Ricken (Souchon-Voulzy)

Cadillac cruise (Voulzy-Rowen)
Liebe (Souchon-Voulzy)
Plus d'un milliard de filles (Voulzy-Calvert)
Flirt (Voulzy)
Jalousie (Souchon-Voulzy)
En pas oublié'ou (Voulzy)
Aut'chose (Souchon-Voulzy)

Une suite quasi parfaite de titres, au son remarquable, ambiances différentes mais complémentaires, de l'influence des Beach Boys (cadillac cruise) à celle de Police (en pas oublié'ou).

Laurent Voulzy écrit ici ses premiers textes dont le sublime "L'océane".

Malheureusement pour lui, "Bopper En Larmes" n'obtiendra pas le même succès que son prédécesseur.

"Bopper En Larmes"

Le texte n'est pas très important ici, l'accent est mis sur la production et les arrangements vocaux.

"L'océane"

Doutant de la fidélité de sa copine, le héro de la chanson remonte à toute allure sur Paris, et de nuit en plus, histoire de lui faire une petite visite surprise.

Petite précision : il écoute une cassette de Jimi Hendrix.

(La cassette joue "the wind cries Mary" je me colle un train fantôme,
si j'arrive avant "stone free" c'est qu'elle m'aime, elle ment si je paume.
En temps normal, perdre un pari m'est égal)


"Ricken"

Laurent Voulzy pleure la perte de sa Rickenbaker, volée je crois dans un aéroport.


(T'es où p'tite soeur,
dans quel Brooklyn, chez quel fumeur?
T'es où p'tite soeur,
est-ce que son spleen te plaît?
Y'a l'eau, y'a l'heure qui nous séparent maintenant p'tite soeur.

Cet homme qui te touche,
est-ce c'est le petit costard?
Est-ce que tu couches chez la superstar?
Ça me ferait du mal qu'on t'ai mise dans un placard.)

"Liebe"

Superbe chanson humaniste, superbe texte d'Alain Souchon qui je crois était destiné à être chanté par Daniel Balavoine.

(Comme elle est conne cette prière chewing gum,
liebe nur um zu lieben.

Quelle idée pomme chanter l'amour des hommes,
paix sur la Terre, c'est râpé c'est du gruyère.

Lieber mann liebe frau.)

Errata : le single "Paris-Strasbourg" est en réalité sorti après "Bubble Star" en 1978, je rectifierai sur le site.

Je ne risque pas t'importuner sur cette rubrique, à part ceci, car Voulzy m'a toujours déclenché une crise d'urticaire. Bon, on sera débarrassé une fois pour toute. Vivement la fin de l'analyse

On peut se poser la question : qu'est-ce qui a poussé Laurent Voulzy à enregistrer un single nunuche, variétoche et mou du genou comme "Désir Désir" en duo avec Véronique Jannot, la star à l'époque des séries "Pause Café/Joëlle Mazart"?

(mon premier c'est désir,
mon deuxième du plaisir,
mon troisième c'est souffrir ouhou,
et mon tout fait des souvenirs.)

Kill me now!

On repasse aux choses sérieuses en 1986 avec un nouveau single qui va catapulter Laurent Voulzy dans les plus hautes sphères de la chanson française : "Les nuits sans Kim Wilde/Belle Ile En Mer, Marie Galante".

"Les nuits sans Kim Wilde"

Un titre pop new wave, rythmé et accrocheur, avec la présence de la chanteuse pop anglo saxonne, Kim Wilde à la fin du morceau.

La face B passe dans un premier temps inaperçu, mais quelques mois plus tard, c'est l'explosion, "Belle-Ile-En-Mer, Marie Galante" va passer en boucle sur les télés et les radios pendant plus d'une année jusqu'à plus soif.

Le titre va même ressortir en single en face A avec "les nuits sans Kim Wilde" en face B.

Une très belle mélodie c'est vrai et un superbe texte nostalgique sur l'enfance.

(Moi des souvenirs d'enfance,
en France, violence,
manque d'indulgence,
par les différences que j'ai,
café, léger,
au lait mélangé,
séparé petit enfant, tout comme vous,
je connais ce sentiment
de solitude et d'isolement)

-----

En 1987, nouveau single : "My song of you".

Une autre mélodie vraiment sublime et un très joli texte, mais qui passe un peu inaperçu à l'époque, car pris dans la tempête de son "Belle-Ile-En-Mer".

Pourtant ce titre reste l'un des préférés des fans.

(My song of you
c'est pour sécotine you
c'est de la colle chantée pour que tu partes jamais
que tu dises à tout le monde :
"moi ce guimauve chanteur, tout ce qu'il sing ça me plaît"
voilà pourquoi p'tit bout,
I sing my song of you.)

1988, dernier single inédit, un titre qui sent bon l'été : "Le Soleil Donne", chanté dans trois langues, le français, l'anglais et l'espagnol.

(Le soleil donne,
de l'or intelligent,
le soleil donne,
la même couleur aux gens,
la même couleur aux gens, gentiment.)

En 1992, Laurent Voulzy publie son troisième album :

Caché Derrière (1992)




Caché derrière (Souchon-Voulzy)
Bungalow vide (Souchon-Voulzy)
Ta plage Beach Boy (Voulzy)
Never more (Souchon-Voulzy)
Le cantique mécanique (Voulzy)
Le pouvoir des fleurs (Souchon-Voulzy)
le rêve du pecheur (Souchon-Voulzy)
Paradoxal système (Souchon-Voulzy)
Carib Islander (Souchon-Voulzy)
Guitare héraut (Souchon-Voulzy)

Un autre chef d'oeuvre pour moi, une suite de titres sans failles.

C'est le début d'une nouvelle ère pour Laurent Voulzy, puisqu'il va repartir sur les routes, pour la première fois depuis longtemps et va enfin rencontrer son public.

Ritchie Blackmore (Deep Purple, Rainbow & Blackmore's Night) joue sur le titre "guitare héraut".

"Caché derrière"

Un titre que j'adore sans vraiment pouvoir l'expliquer.
Mon goût pour le mystique et les légendes sans doute.
La recherche d'un autre monde.

(Et Lancelot dans Brocéliande,
dans le roman de la rose,
les pierres alignées de la lande,
on sent quelque chose derrière les choses.

Derrière la musique le songe,
dans la couleur, les autres couleurs,
dans la parole souvent le mensonge,
je t'aime.

Alors malgré nos yeux fermés,
et nos coeurs qui portent un voile,
je voudrais voir les cavaliers,
en regardant les étoiles.)

"Le pouvoir des fleurs"

Et ça c'est mon côté sixties, love & peace, brothers & sisters.
ça fait tellement du bien de croire à ça non?

(Changer les âmes, changer les coeurs,
avec des bouquets de fleurs,
la guerre au vent, l'amour devant,
grâce à des fleurs des champs.)

"Le rêve du pecheur"

Une autre superbe mélodie.
Le texte par contre laisse à désirer.

(Je rêve d'eau mais d'océan,
ah! l'océan,
pêcher des poissons dedans.)

N'oublie pas qu'il a vécu plusieurs années avec Véronique Jeannot, ceci expliquant celà... Caché derrière est pour moi son meilleur album, vivement que j'ai du temps pour faire les commentaires!!

Ha ha je ne savais pas pour Véronique Jannot, par contre je savais qu'il lui avait écrit des titres pour un album.

je l'ai su il n'y a pas tellement longtemps, ce n'était pas médiatisé à l'époque, c'était cool pour eux!

VOULZY TOUR (1994)
Double live



Caché derrière (Souchon-Voulzy)
Bubble Star (Souchon-Voulzy)
Bungalow vide (Souchon-Voulzy)
Idéal simplifié (Souchon-Voulzy)
Cocktail chez mademoiselle (Souchon-Voulzy)
Paradoxal système (Souchon-Voulzy)
Carib islander (Souchon-Voulzy)
Le cantique mécanique (Voulzy)
Le coeur grenadine (Souchon-Voulzy)
Karin Redinger (Souchon-Voulzy)
Grimaud (Souchon-Voulzy)

Le rêve du pecheur (Souchon-Voulzy)
Liebe (Souchon-Voulzy)
Les nuits sans Kim Wilde (Souchon-Voulzy)
Le pouvoir des fleurs (Souchon-Voulzy)
Bopper en larmes (Souchon-Voulzy)
Le soleil donne (Souchon-Voulzy)
Rockollection live (Souchon-Voulzy)
My song of you (Souchon-Voulzy)
Belle-Ile-En-Mer, Marie Galante (Souchon-Voulzy)
Du temps qui passe (Souchon-Voulzy)


Peu d'albums live sont indispensables dans la discographie d'un artiste, à l'exception de quelques uns : le "Made In Japan" de Deep Purple, le "Wings Over America" de Wings, le "Four Way Street" de Crosby, Stills, Nash & Young ou le "Higelin A Mogador".

"Voulzy Tour" fait partie des indispensables, d'abord parce que le tracklist est proche de la perfection, avec bien évidemment la quasi totalité de l'album "Caché Derrière" mais surtout les titres sont ici sublimés par l'énergie que dégage le groupe de Laurent Voulzy.

Et puis il y a les petites erreurs de parcours, comme lorsque Voulzy oublie les paroles de "cocktail chez Mademoiselle" ce qui donne vraiment l'impression d'un live et non d'un disque retouché en studio.

J'aime beaucoup l'intro Pink Floydienne de "Bubble Star", la version plus couillue de "Pouvoir des fleurs" avec reprise a cappella à la fin du morceau, le sublime "my song of you" et sans aucun doute, la meilleure version de "Rockollection" haut la main, version explosive qui dure plus de 18 minutes.

Voici les reprises de "Rockollection live" :
Locomotion (Little Eva)
Ticket to ride (The Beatles)
A hard day's night (The Beatles)
Fun fun fun (The Beach Boys)
I get around (The Beach Boys)
You really got me (The Kinks)
Gloria (Them)
Let's spend the night together (The Rolling Stones)
Jumpin' Jack Flash (The Rolling Stones)
Satisfaction (The Rolling Stones)
Mr Tambourine man (Bob Dylan/The Byrds)
Massachusetts (Bee Gees)
Stayin' Alive (Bee Gees)
No Milk Today (Herman's Hermits)
Pinball wizard (The Who)
Wild thing (The Troggs)
California Dreamin' (The Mama's & The Papa's)
Message in a bottle (The Police)


Mais la cerise sur le gâteau, c'est l'inédit en fin d'album : "Du temps qui passe", une autre mélodie sublime et un texte du même métal:

(Tout là haut, le coeur au bout du rouleau
va chercher l'amour en plaine.
Tendre la main faire un sourire, hello,
mais d'autres mains nous retiennent.
Appeler un coeur en peine, allo,
mais déjà le train m'entraîne,
derrière les flots bleus de St. Malo,
j'aurais dû lui dire je t'aime.)

AVRIL (2001)



Slow down (Souchon-Voulzy)
Mary Quant (Souchon-Voulzy)
Quatres nuages (Voulzy)
Jaguar (Voulzy)
Une héroïne (Souchon-Voulzy)
Le capitaine et le matelot (Souchon-Voulzy)
Je suis venu pour elle (Souchon-Voulzy)
Amélie Colbert (Voulzy)
La fille d'avril (Souchon-Voulzy)
Jesus (Souchon-Voulzy)
I want you (Souchon-Voulzy)
+
Peggy (titre bonus caché)



Un très très bel album et je pèse mes mots, mais qui, une fois écouté, ne me laisse aucune émotion, ni aucun souvenir particulier.

Paradoxal non?

De nombreuses références aux Beatles et à l'Angleterre des annés 60 (Mary Quant, quatre nuages, I want you), et à sa jeunesse, ce qui lui confère un petit côté album concept, impression renforcée par le fait que les titres se suivent sans interruption.

De très belles mélodies, comme son auteur surdoué sait en pondre, un son d'une grande clarté, de jolies ballades jouées à la guitare acoustique saupoudrées de cordes atmosphériques, mais c'est peut-être là où le bât blesse : trop de beauté tue la beauté...

...sans compter sur un léger manque d'énergie qui va gâcher les albums suivants, mais on y reviendra en temps utile.

A part peut-être "Amélie Colbert" qui est mon titre préféré sur cet album, aucun titre ne se détache vraiment du lot.


Pourtant je le répète, c'est un très bel album, qui se laisse agréablement écouter avant de se faire rapidement oublier.

Dommage.

LE GOTHIQUE FLAMBOYANT POP DANCING TOUR (2004)
Double CD live



Slow down (Souchon-Voulzy)
Le pouvoir des fleurs (Souchon-Voulzy)
La fille d'avril (Souchon-Voulzy)
Le rêve du pêcheur (Souchon-Voulzy)
Le coeur grenadine (Souchon-Voulzy)
My song of you (Souchon-Voulzy)
Karin Redinger (Souchon-Voulzy)
Jesus (Souchon-Voulzy)
Mary Quant (Souchon-Voulzy)
Quatre nuages (Voulzy)
Je suis venu pour elle (Souchon-Voulzy)
Amélie Colbert (Voulzy)

Le soleil donne (Souchon-Voulzy)
Belle Ile En Mer, Marie-Galante (Souchon-Voulzy)
Rockollection (Souchon-Voulzy)
I want you (Souchon-Voulzy)
Peggy (Voulzy)

Bonus titres acoustiques :
Idéal simplifié (Souchon-Voulzy)
Caché derrière (Souchon-Voulzy)
Grimaud (Voulzy) (? Alain Souchon était crédité sur le disque original?)

Liste des titres sur Rockollection :

Locomotion (Little Eva)
From me to you (The Beatles)
Day tripper (The Beatles)
A hard day's night (The Beatles)
Fun fun fun (The Beach Boys)
I get around (The Beach Boys)
Gloria (Them)
Paint it black (The Rolling Stones)
Satisfaction (The Rolling Stones)
Mr. Tambourine man (Bob Dylan/The Byrds)
Massachusetts (Bee Gees)
Night fever (Bee Gees)
Superstition (Stevie Wonder)
The boxer (Simon & Garfunkel)
Venus (Shocking Blue)
Sunny afternoon (The Kinks)
California dreaming (The Mama's & The Papa's)
On the road again (Canned Heat)
Owner of a lonely heart (Yes)
Message in a bottle (The Police)

Bon......par où commencer? par le titre?

Gothic (ah bon?) flamboyant (ah bon 2 le retour?) pop (mouais) dancing (la vengeance de ah bon?)

Ce pas gothique, peu flamboyant, moyennement pop, pas dancing double live n'est encore une fois pas mauvais, on en est loin, il est même très plaisant ce disque, mais on est tout de même à des lieues du fabuleux "Voulzy Tour".

Cette baisse d'intensité ou d'énergie dans la musique de Laurent Voulzy se fait sentir sur cet album, d'autant plus qu'il est basé sur son dernier album "Avril" qui n'était pas lui même très red bullesque.

-Oui mais, me signifie John Lennon, il y a un nouveau rockollection de plus de 21 minutes?
-Certes John certes, mais justement il fait pâle figure face à celui de l'autre live, et "from me to you"?
Ils n'auraient pas pu choisir un autre classique de votre répertoire franchement?
-Tu a raison, me répondit déprimé John.

-Oui mais il y a trois titres acoustiques en fin d'album, me réplique Paul Mccartney!
-OK Paulie, OK et après? je préfère mille fois la version de "Caché derrière" avec des batteries qui frappent et des cordes qui claquent.
-Mouais me fit Sir Paul en faisant la moue.

-Hé Pascal, tu débloque mon frère me répond alors Ringo, et Manu Katché, c'est du pipi de chien?
-Non Ringo tu a raison, il y a Manu Katché, qui chante d'ailleurs une très belle version du "coeur grenadine" en duo avec Laurent.

-hé Pascal, t'a pas un peu de beu sur toi?
-Heu....non désolé George, je fume pas.
-Boudiou!
-Bé ouais je sais.


Bon si les Beatles s'en mêlent, il faut mieux s'arrêter là.

Pour Avril, j'adore quatre nuages, la musique est superbe!

La Septième Vague (2006)



Titre/compositeurs/interprètes originaux :

Do you wanna dance ? (Freeman) The Beach Boys
La Madrague (Rivière-Bourgois) Brigitte Bardot
Oh Lori (Alessi-Alessi) The Alessi Brothers
Smooth operator (St. John-Adu) Sade
Everybody's got to learn sometime (Warren) The Korgis
All I have to do is dream (Bryant) The Everly Brothers
La septième vague
A bicyclette (Lai-Barouh) Yves Montand
Here, there & everywhere (Lennon-Mccartney) The Beatles
Clair (O'Sullivan) Gilbert O'Sullivan
Derniers baisers (Geld-Udell) Les Chats Sauvages
(version originale "sealed with a kiss" par Bryan Hyland)
The 59th street bridge song (Simon) Simon & Garfunkel
duo avec Alain Souchon
Yesterday once more (Bettis-Carpenter) The Carpenters
Duo avec Lenou
Le piano de la plage (Trenet) Charles Trenet
The shadow of your smile (Webster-Mandel) Barbara Streisand entre autres...
The captain of her heart (Maloo-Haug) Duo
Santiano (trad.) Hugues Aufray
Light my fire (Morrison-Krieger-Manzarek-Densmore) The Doors


Aïe......l'album de trop dans la disco de Laurent Voulzy.

Un album de reprises, pourquoi pas ? (après tout "Recollection" en est également un) Mais cette fois-ci, l'énergie semble avoir complètement abandonné l'interprète du "coeur grenadine".


Si l'on peut comprendre l'envie de reprendre des chansons de ses artistes préférés, pourquoi en faire des versions aussi soporifiques ?
("do you wanna dance?" des Beach Boys en est un bon exemple, comme sa version du "Here, there & everywhere" des Beatles ou le magnifique "All I have to do is dream" des Everly Brothers, ennuyeux à mourir ici).

En plus de l'interprétation paresseuse, le choix des chansons est également discutable, car à vouloir piocher dans tous les répertoires (de la chanson populaire française à la pop anglaise ou américaine), il finit par s'égarer mais le pire sont les reprises de titres comme le "everybody's got to learn sometime" des Beatles New Wave que furent les Korgis, ou du duo pop électronique Suisse du nom super original de Duo, même si il est vrai que les mélodies sont très jolies (je déteste ce qui est joli dois-je préciser).

La paresse et l'ennui parcourent ce disque uniforme et somnanbulesque.

Seul bon moment, le duo avec Alain Souchon où nos deux compères jouent à Simon & Garfunkel.
Bonne imitation d'ailleurs, même si on peut se poser la question, est-ce qu'il ne serait pas plus utile de réécouter les originaux.

Donc pour résumer, un album inutile, à oublier bien vite, voire même à déconseiller aux diabétiques.

Ah j'ai oublié, à la fin une reprise de "Light my fire" des Doors méconnaissable, mais alors pour le coup vraiment méconnaissable, vu que je n'ai reconnu la chanson que grâce au refrain !!!

Ah j'ai oublié 2 le retour : un titre bonus se cache après l'hideuse reprise de "light my fire", c'est le "duel au soleil" d'Etienne Daho.

No comment.

RECOLLECTION 2008



Dans le vent qui va (Souchon-Voulzy)
Jelly Bean (Souchon-Voulzy)
Radio collection (Voulzy)
Rockollection (Souchon-Voulzy)
A7708 (Souchon-Voulzy)
Rockollection scène 10 (Souchon-Voulzy)
Les interrogations d'Elizabeth (Voulzy-Eulry)
Jukebox
Sous la lune (Souchon-Voulzy-Eulry)
Dans le vent (Souchon-Voulzy)

Liste des reprises/compositeurs/interprètes originaux :

Da do ron ron (Adelberg-Greenwich-Spector) The Crystals
I want to hold your hand (Lennon-Mccartney) The Beatles
Ticket to ride (Lennon-Mccartney) The Beatles
No milk today (Gouldman) Herman's Hermits
With a girl like you (Presley) The Troggs
Oh pretty woman (Orbison) Roy Orbison
Paint it black (Jagger-Richards) The Rolling Stones
Ruby Tuesday (Jagger-Richards) The Rolling Stones
Jumping Jack Flash (Jagger-Richards) The Rolling Stones
Satisfaction (Jagger-Richards) The Rolling Stones
Turn Turn Turn (Seeger) The Byrds
L'amour avec toi (Polnareff) Michel Polnareff
Massachusetts (B.Gibb-M.Gibb-R.Gibb) Bee Gees
How deep is your love (B.Gibb-M.Gibb-R.Gibb) Bee Gees
Night fever (B.Gibb-M.Gibb-R.Gibb) Bee Gees
More than a woman (B.Gbb-M.Gibb-R.Gibb) Bee Gees
Eleanor Rigby (Lennon-Mccartney) The Beatles
Good vibrations (Wilson-Love) The Beach Boys
Substitute (Townshend) The Who
Penny lane (Lennon-Mccartney) The Beatles
Sunny afternoon (R.Davies) The Kinks
California dreamin' (J. Phillips-M.Phillips) The Mama's & The Papa's
Apache (Lordan) The Shadows
Video killed the radio star (Horn-Downes-Wooley) The Buggles
Rebel rebel (Bowie) David Bowie
Venus (Van Leuwenn) Shocking Blue
Heart of glass (Harry-Stein) Blondie
Shiny happy people (Berry-Buck-Mills-Stipe) REM
It's raining again (Hodgson) Supertramp
Moonlight shadow (Oldfield) Mike Oldfield & Maggie Reilly
Learning to fly (Lynne-Petty) Tom Petty & The Heartbreakers
Every breath you take (Sting) The Police
Relax (Albarn) Frankie Goes To Hollywood
Such a shame (Hollis) Talk Talk
A horse with no name (Bunnell) America
On the road again (Jones-Wilson) Canned Heat


Après la catastrophe naturelle que fut cette septième vague, très éloignée d’un tsunami renversant, je fus rassuré de voir Laurent Voulzy revenir aux origines et à ce rockollection qui avait lancé sa carrière.

Après le maxi-single de 1977, la version live du “Voulzy Tour” (la meilleure je le rappelle), celle du “Gothic Flamboyant Machin Truc Tour”, voici venu rockollection sur UN ALBUM ENTIER...

Pourquoi pas après tout?

Lorsque l’inspiration fait défaut, rien de mieux que de repartir vers ceux qui vous ont inspiré.


L’album commence très bien d’ailleurs avec un Jelly Bean revigorant, pop, rythmé, un petit bonbon sucré qui fait chaud au coeur.

Puis tout ça retombe très vite avec ce recollection qui manque encore une fois grandement d’énergie.

Qu’est-ce qui faisait la magie de la musique dans les années 60?

Le rythme, souvent très élevé, du moins dans la première partie des sixties, ce côté juvénile, sautillant, explosif, d’où le terme “POP” .

Or cet esprit là est complètement absent de cet album (à part Jelly Bean justement, ce qui semble paradoxal) et on a ici, comme sur l’album précédent, une impression d’engourdissement total, comme cette version molle de “I Want To Hold Your Hand” indigne des Beatles .

Aucune reprise n’est à la hauteur de l’original et le pire est atteint lorsque Voulzy et son groupe tentent d'imiter les originaux, et là, on a un peu l'impression d'entendre un mauvais tribute band de cambrousse.


Ça passe limite avec les reprises des années 60, mais on tombe carrément dans le ridicule lorsque on arrive dans les imitations mollesques de Blondie, des Bee Gees ou de Mike Oldfield sans parler de Talk Talk ou de Frankie Goes To Hollywood.


La nostalgie je suis assez preneur mais lorsque la flamme est absente ça devient vite pesant, lourdingue, indigeste.


L'album se termine avec un morceau d'électro-pop sans grand génie non plus et surtout sans grande relation avec le contenu de l'album.
On appelle ça du remplissage.

Un autre album raté, ça commence à faire beaucoup, surtout que j’étais pas loin d’y croire cette fois-ci.

Le prochain peut-être....

you know what I mean...Jelly Bean!

Samedi après-midi, 24 octobre, l'intégralité des textes sur Voulzy seront publiés sur le chronikoscope.

ça y est, les textes sont online, avec un petit remerciement à Kristie sur "Caché Derrière".

Dernière chanson avant l'album:




Zut, je n'arrive plus à intégrer, j'ai soit la bannière du forumoscope ou le bidule au-dessus.

Et je n'ai pas de MOUFLES!!!!




(note de l'admin : retire tes moufles tout de même)



Sinon, je ne suis pas fan de celle-ci...

Ouais moyen…m'enfin on achètera quand même.

Bon, ce n'est qu'un extrait mais c'est du sous Voulzy je trouve, loin de ses chefs-d'oeuvre habituels...





....JE N'AI PAS DE MOUFLES!



Je ne sais pas pourquoi ça ne fonctionne plus, je prends bien le lien d'intégration mais ça fait tout pourri après.

J'ai fait un tuto pour ceux qu'on des moufles !

https://forum-o-scope.easyforumpro.com/t780-tuto-mon-ami-pour-poster-des-videos-youtube

C'est vraiment mauvais que lui arrive t'il lui qui à des chansons si reposantes d'habitude


Une chanson reposante que me chanter ma maman

On attend l'album du coup...

Je savait même pas qu"il allait en sortir un nouveau

Je viens de me rendre compte qu'on n'a jamais disserté sur son dernier. Chez moi, c'était un phénomène bizarre car à la première écoute, bof, bof, j'acrrochais pas du tout puis je ne sais pas, je l'ai réécouté et plus je l'entendais, et plus je découvrais des choses intéressantes.

Il y a vraiment de beaux titres là-dedans, le plus mauvais étant pour moi le fameux Jeanne

Sinon, le live ce soir sur france 2 à 22h 30

Je l'ai réécouté exprès et franchement je n'accroche pas du tout.

Mollesse des titres qui finissent par tous se ressembler, comme dit précédemment un gros manque d'énergie qui plombe le tout encore une fois.

Quelques belles mélodies, mais Laurent Voulzy a définitivement perdu son MOJO depuis quelques années...

En relisant tout ce travail j'ai vu que Laurent Voulzy avait vécue avec Véronique Jeannot

J'ai vu son concert à l'église St Eustache, un grand moment, il à même repris rame de Souchon

Oui, c'était chouette, non? Moi j'ai bien aimé.