Le dernier film qu'on a vu (et dont on a envie de parler)

Saleté de mômes, pffff ça devrait pas exister c'te racaille là….



(humour je précise, on sait jamais)

J'ai vu à l'origine l'autre fois à la télé. A part le fait que l'action se passe dans le coin où j'ai passé mon enfance, le film est vraiment intéressant. François Cluzet est époustouflant là dedans, on s'attache très vite à cet escroc un rien looser et Emmanuelle Devos est tellement crédible en maire qu'on se dit qu'elle a raté sa vocation.
L'histoire traine un peu vers la fin mais je suis restée scotchée devant comme il y a longtemps que je n'ai pas été (scotchée...je ne sais pas si ma phrase est correcte...)
Sinon, évidemment, on cherche un bled pouri, on prend le nord, c'est facile, tout est là, même la grisaille et la pluie, pas besoin d'arroser, on fait des économies!
Les tronches aussi, elles sont authentiques...
Bref, bon film.

Ah mince, je l'ai encore loupé. J'aimerais bien le voir.

Il me semble me souvenir qu'il est basé sur l'histoire vraie d'un escroc qui s'est fait passer pour un entrepreneur qui devait construire une autoroute, s'est fait aider par les habitants du coin et a même réussi à construire une portion d'autoroute. Fascinante cette histoire.

Je confirme, c'est bien ce film, à voir absolument.

J'ai vu le scaphandre et le papillon hier. BOn, ce n'est pas le film le plus drôle du monde mais j'ai passé une bonne soirée. J'avais peur que Marsu s'étale en s'endormant mais non, il est restée éveillé jusqu'au bout c'est dire!
Ce que j'ai aimé à part la performance hallucinante de Mathieu Amalric, c'est le point de vue de la caméra. On est à la place du type dans son lit en focalisation interne durant une bonne partie du film, j'étais presque déçue quand on sortait de son champ et que l'on revenait au point de vue classique pour le voir , lui. Peut-être que si tout avait été vu de son oeil, le film aurait pris encore une autre dimension.
Je regrette toujours dans les films français la lumière, ici aussi, elle est navrante mais bon, ça se passe dans un hôpital alors...
Pas trop larmoyant non plus, le film est d'une justesse dans l'émotion.
Pour moi, la scène la plus vibrante est le coup de fil de son père, tout en retenue, j'avais la gorge nouée.
De jolis moment aussi avec les parties oniriques, mention spéciale à Emma De caunes d'une beauté candide.

ESARINTULOMDPCFBVHGJQZYXKW

Merci pour l'info. Je crois qu'il repasse ce soir. Je vais essayer de l'enregistrer.

J'aime beaucoup Amalric.

kristie a écrit:

ESARINTULOMDPCFBVHGJQZYXKW

Ouais c'est pas faux!

Pascal a écrit:

kristie a écrit:

ESARINTULOMDPCFBVHGJQZYXKW

Ouais c'est pas faux!

Ce qui prouve que tu n'as pas vu le film, cette suite devient obsessionnelle à un certain moment, je citais les premières au bout d'une demi-heure.

Dans la série, je ne regarde que des films drôles à se taper sur les cuisses, j'ai vu hier enfin Requiem for a dream...

Pitch de Allociné:
Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s'inventent un paradis artificiel. En quête d'une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l'angoisse et le désespoir.
La mère d'Harry, Sara, souffre d'une autre forme d'addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l'espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s'astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l'autre côté de l'écran.

Que dire? Il faisait beau dehors pour une fois, pourquoi j'ai choisi de voir ce film en plein après midi, alors que j'étais particulièrement détendue et heureuse de vivre?
Telle est la question.

Alors, j'avoue avoir été séduite par le montage des images et l'art du réalisateur. La lumière était excellente et les scènes hallucinatoires très réussies.

Je suis fan de la musique mais ça on le savait déjà.

Pour l'histoire, je reste partagée. Tout d'abord par la spirale infernale des protagonistes. Autant, j'ai trouvé que le chemin de la mère était intéressant et bien rendu, autant celle des jeunes un peu moins car il y avait des redondances. Le thème est bien l'addiction aux drogues et autant la mère se retrouve par hasard droguée et spectatrice de sa propre déchéance, autant, les trois jeunes savent ce qu'ils font. Du coup, je m'y suis moins attachée, ils devenaient pathétiques et peu subtils limites caricaturaux.

La fin est à la fois hystérique et glaçante et encore une fois, j'ai été plus perturbée par les électrochocs de la mère qui sont sensés l'aider (!) que par la gangrène de Jared Leto, la prison de son ami et la prostitution de la jeune fille.

Donc plus que l'addiction, j'ai été émue par la folie (excellente Ellen Burstyn) et les félures des personnages.

Bon j'ai vu aussi American psycho après avoir lu le bouquin et là encore j'ai des trucs à dire...
Promis, après, je regarde Les bidasses en folie ou un bon Max Pecas!

Je suis dégoûtée : j'ai voulu enregistrer le Scaphandre et le papillon cette nuit, mais ça a coupé avant la fin (je ne maîtrise visiblement pas encore l'enregistrement sur ma télé).

Pour ce qui est de Requiem, je partage ton avis. Esthétiquement, le film (et Jared Leto ) est très beau, et la mise en scène est pleine de trouvailles. Mais l'histoire tourne un peu en rond et le film m'a souvent mise mal à l'aise.

J'ai vu American Psycho dernièrement et j'ai pas aimé du tout. J'ai trouvé le film assez mal réalisé, superficiel et pas effrayant du tout. Ce qui m'a fait le plus flipper dans le film, c'est les goûts musicaux de Patrick Bateman. C'est tout dire.

Mince, dommage pour le scaphandre... Remarque ça risque de repasser sur Arte...

Pour American psycho, on voit tellement peu de scènes de torture (oui, je sais, dis comme ça ça fait bizarre...) que ça en devient ridicule.

Le livre est à la fois effrayant et drôle.

Là, ils n'ont retenu que le côté drôle et du coup, complètement décalé...

Pour les goûts musicaux, m'étonne: Genesis, Phil Collins, Witney Houston et Huey lewis, je comprends.

Non, sincèrement, lis le bouquin.
Après, je me dis qu'on a beaucoup parlé des scènes de torture dedans qui étaient insoutenables. N'empêche, que lorsque vous avez de la culture en littérature française et que vous avez lu quelques oeuvres du Marquis de Sade, on se dit qu' Ellis n'a rien inventé.

Par contre, il a un style inimitable, perturbant au début, on a vraiment envie de sauter des lignes puis totalement hypnotique par la suite. Je l'ai lu en pdf (dur, dur en fait, vive le papier) et je l'ai acheté hier, je le relis et je suis fascinée par son écriture. Avec le recul, je comprends d'autres choses, l'implicite des phrases qui semblent creuses de prime abord.


Non, le film est raté et la performance de Christian Bale...j'ai des doutes.

Citizen Kane.

Et pis c'est tout !

Je trouve que rien que de le dire, ça en jette, non ?

Dorénavant, je pourrai enfin mériter le titre de cinéphile que je prétends être depuis toutes ces années.

Pour les incultes qui ne l'auraient pas vu et n'auraient pas le courage de le voir (et ils auraient tort), voici la version de 30 secondes :

Mais je n'en doute pas qu'il est très bien ce film...

Sympa ton nouvel avatar. Mais tu as oublié de photographier le panneau on dirait...

Ah ouiiii c'est vrai, j'aurais pu mettre: Road reserved for locals...

Je suis d'accord avec toi, Citizen Kane est "le" film qu'il faut avoir vu dans sa vie au moins une fois.

Je l'ai étudié à la fac mais je n'avais pas tout compris, même encore maintenant, il a des zones d'ombres pour moi mais la manière de filmer, l'introduction des plafonds, le recul sur l'évolution du personnage mis en parallèle avec la vie de Welles, les puzzles... Tout est à voir et à revoir.

Vu cette semaine, The artist et Les petits mouchoirs. Deux belles soirées avec des nuances que je préciserai plus tard.

Week-end ciné pour moi.

Samedi : Django Unchained (avec l'admin de ce forum) de Quentin Tarantino. Excellent film, jubilatoire et drôle, même s'il est peut-être un poil long. Des acteurs extraordinaires, notamment les magnifiques Christoph Waltz, déjà vu dans Inglourious Basterds, Jamie Foxx et Samuel L. Jackson.

Synopsis tiré d'allociné :

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…




Dimanche : Max, très jolie comédie romantique française (première production ciné pour Thierry Ardisson), avec un excellent casting. Notamment Joeystarr qui est l'un des mes acteurs préférés du moment. Je ne suis pas fan de Mathilde Seigner, mais elle habite son personnage de Rose avec tendresse et humanité. Jean-Pierre Marielle est toujours une présence forte du cinéma français. Enfin, Shana Castera qui incarne Max, petite fille de six ans qui porte le film par sa grande justesse et son espièglerie. C'est vrai que le scénario n'est pas d'une grande originalité, mais le tout est absolument charmant et ne tombe pas dans le cucul la praline.

Synopsis d'allociné :

Max a 6 ans. Elle vit avec son père Toni, un petit voyou au grand cœur. Pour Noël, Max décide de lui offrir Rose, une fille de joie rencontrée dans la rue et qu’elle a prise en affection. Malgré la situation compliquée, Toni va avoir du mal à refuser le « cadeau » de sa fille et devoir cohabiter avec Rose

Alors je confirme que Django c'est encore une fois du très grand Tarantino, quand à Max, j'aime beaucoup l'histoire, le film à l'air sympa.

Peut-être une petite erreur de casting sur Mathilde Seigner mais bref...

Aujourd'hui, je suis allée voir un documentaire au ciné : Searching for Sugar Man

Rodriguez est un musicien américain qui a sorti deux albums au début des années 70. Malgré d'excellentes critiques, il n'a jamais connu le succès.... sauf en Afrique du Sud. Deux fans de là-bas ont décidé de mener une enquête pour savoir comment était mort Rodriguez, vu que les versions variaient beaucoup. Le documentaire explique comment et pourquoi la musique de Rodgriguez a trouvé un tel écho en Afrique du Sud, dans les années 70, en plein Apartheid. Mais l'enquête des deux fans va leur apporter de nombreuses surprises...

Je dois dire que j'ai pris une claque tellement l'histoire est incroyable et émouvante. Elle est d'ailleurs tellement incroyable que j'ai même pensé à un moment qu'il s'agissait d'un Mockumentaire, vu que je n'avais jamais entendu parler de Rodriguez. Par ailleurs, la musique de Rodriguez est vraiment magnifique et c'est vrai qu'on a du mal à comprendre pourquoi ça n'a pas marché.

Donc, si vous n'écoutez qu'un seul conseil venant de moi, c'est celui là : regardez "Searching For Sugar Man"... et que ça saute !

C'est vrai que ça doit être sympa, ça me tente. Il n'est pas mort alors?

Comme les deux vieilles qui étaient assises derrière moi au ciné l'ont dit d'entrée de jeu : en fait, il n'est pas mort !

Du coup, je me venge ici en tuant le suspense !

DOnc hier, j'ai regardé Dead again, enregistré sur Arte au mois de novembre et vus les programmes hier (Pascal en est à son 3ème match de rugby...) j'ai fouillé dans mon boitier multimédia.

Résumé, fiche d'Arte:
Dead again

Film de Kenneth Branagh (États-Unis, 1991, 1h43mn)
Scénario : Scott Frank
Avec : Kenneth Branagh (Mike Church/Roman Strauss), Emma Thompson (Grace/Margaret Strauss), Derek Jacobi (Franklyn Madson), Andy Garcia (Gray Baker), Robin Williams (le docteur Cozy Carlisle), Hanna Schygulla (Inga), Wayne Knight (Pete)
Image : Matthew F. Leonetti, Musique : Patrick Doyle, Coproduction : Paramount Pictures, Mirage Production

Un détective privé aide une femme amnésique à retrouver son identité. Un thriller haletant rythmé par la musique de Sergueï Rachmaninov.




Mike Church est un détective privé spécialisé dans la recherche de personnes disparues à Los Angeles. Un jour, une amnésique mutique et tourmentée se réfugie dans l'orphelinat où il a grandi. À la demande du père supérieur, il accepte de mener l'enquête afin de découvrir l'identité de cette femme mystérieuse. Au cours de ses investigations, il est abordé par Franklyn Madson, un antiquaire, qui découvre grâce à ses dons d'hypnotiseur que les cauchemars qui hantent la jeune femme ont un rapport avec la disparition de la pianiste Margaret Strauss, assassinée par son mari en 1949.

Kenneth Branagh signe un thriller mystique à l'ambiance délibérément surannée, où hypnose et réincarnation se mêlent aux éléments du polar classique. L'acteur réalisateur y interprète un détective privé frimeur et désinvolte, qui va peu à peu tomber sous le charme d'une Emma Thompson surprenante en amnésique désemparée. Le duo d'acteurs incarne également Roman et Margaret Strauss, couple de musiciens classiques et alter ego de Mike et Grace lors de leurs séances d'hypnose. À mesure que l'intrigue progresse, passé et présent s'entrelacent pour finir par se télescoper. Au fil des flashbacks en noir et blanc, Kenneth Branagh fait revivre le Los Angeles glamour et exubérant de l'après-guerre dans ce polar à l'esthétique et au suspens hitchcockiens. Un vibrant hommage au cinéma hollywoodien des années 1940 sur fond de symphonies classiques de Rachmaninov.


Un très bon film avec un suspense haletant, bon, j'avais trouvé l'énigme avant la fin mais c'est de bonne guerre, j'ai quand même eu des surprises. Le couple Branagh et Thomson est tellement glamour dans les années 40, un peu moins en 90.
Des références constantes à Hitchcock (surtout Vertigo pour moi) et une bande son très années 40 que j'adore.

Bref, une bonne surprise car je l'avais zappé à la sortie.

Tu m'as donné envie de le revoir.

Je ne me souviens plus très bien de l'histoire, mais je me rappelle que j'avais aimé à l'époque de sa sortie.

J'étais très fan de Kenneth Branagh dans les années 90. Mes films préférés : Peter's Friends, Au beau milieu de l'hiver (In the Bleak Midwinter ou A Midwinter's Tale), Dead Again ou encore Beaucoup de bruit pour rien.

Du coup, j'ai commandé en DVD Dead Again et Midwinter's Tale. J'ai déjà Beaucoup de bruit pour rien. Manque plus que Peter's Friends.

Jsuis en train de regarder beaucoup de bruit pour rien et c'est très bien.

Je suis dans ma période shakespeare, après Henry VI (8 heures de théâtre), Roméo et Juliette (assez ennuyeux...), celui-là!

Contente que ça t'ait plu.

Et si tu aimes Shakespeare, tu devrais aimer "Au beau milieu de l'hiver". C'est l'histoire d'une petite troupe de théâtre qui essaie de monter Hamlet dans une église désaffectée. Six acteurs pour 24 rôles...!

Film en noir et blanc de Branagh, sans grands acteurs connus (sans lui-même ni Emma Thompson), ce film n'a pas vraiment marché à sa sortie. Mais je me souviens d'avoir adoré lorsque je l'avais vu au ciné à l'époque et me réjouis de le revoir bientôt en dvd.

Ici la bande-annonce :

Je ne connais pas ce film, il m'a l'air vachement bien.

Sinon, j'ai vu Chronicle cette semaine avec les élèves et j'ai adoré!!!

Résumé du film wiki:
Trois lycéens se découvrent des super-pouvoirs tels que la télékinésie et la possibilité de voler, après avoir été en contact avec une substance (extra-terrestre ?) mystérieuse découverte dans un cratère. Ce qui était au départ un amusement va devenir une question de vie ou de mort, dès l'instant où ils vont flirter avec la limite de leurs pouvoirs; ainsi leurs côtés obscurs vont faire surface.



J'ai aimé l'humour de la première partie, les effets spéciaux totalement fondus dans la réalité puis le virage de la seconde partie, très sombre.
Perso, ça m'a fait penser à Carrie de Stephen King, avec le lycéen qui se sert de ses pouvoirs comme revanche, comme détonateur de sa violence.

sinon, la manière de filmer est exceptionnelle. Le réalisateur reprend le procédé de blair wich mais en mieux, renouvelé par le point de vue d'une caméra qui tourne autour des lycéens.
A voir!

Je n'avais jamais entendu parler de ce film.

D'ailleurs, si ne n'avais vu que la bande-annonce, ça ne m'aurait sans doute pas donné envie de le voir. Je me serais probablement sentie un peu exclue, pas dans la cible, vu qu'elle donne l'impression qu'il s'agit d'un film d'ados (et pour les ados).

Mais comme tu en dis du bien, cette bande-annonce est peut-être un peu trompeuse, et elle ne met pas vraiment en valeur la qualité du film.

Je le regarderai, si j'en ai l'occasion.

Merci pour le conseil !

Mes élèves ont adoré, ils sont le coeur de cible mais c'est beaucoup plus fin que ça en a l'air, je pense que je le reverrai une deuxième fois.